Installation de toits verts

Prix de l'innovation VLARIO 2025

L'utilisation circulaire de l'eau au niveau des bâtiments dans les zones urbaines est possible

H2pOwer – Phytoparking + oeverplantendak
Le projet de démonstration a été réalisé dans l'immeuble de bureaux Argex, où les eaux usées, principalement les eaux des toilettes, sont traitées par un Phytoparking (Photo : Rietland/IBIC)

Dans les zones urbaines, les eaux usées sont encore trop peu considérées comme une source alternative d'eau. Or, en période de sécheresse prolongée, l'utilisation de telles ressources devient cruciale. C’est pourquoi Rietland, en collaboration avec Ingenieurbüro Blumberg (D), a développé un concept associant une purification innovante des eaux usées à une toiture végétale à plantes de berges.

Plus précisément, le concept comprend les étapes suivantes :

  1. Les eaux usées sont purifiées de manière économe en énergie grâce au Phytoparking®. Le traitement permet d’atteindre une qualité élevée, adaptée à la réutilisation. Aucun rejet n’est nécessaire, ce qui réduit les taxes de rejet, tout en utilisant l’espace pour le stationnement.
  2. L’eau traitée est utilisée pour irriguer une toiture végétale à plantes de berges. Ces plantes, avec une grande surface foliaire, évaporent beaucoup d’eau en été, ce qui réduit le stress thermique local et rafraîchit l’intérieur avec une faible consommation d’énergie (comparée à la climatisation).
  3. Le reste de l’eau traitée, combiné à l’eau de pluie, est utilisé pour les chasses d’eau. Comme les eaux usées sont produites tous les jours, une capacité suffisante est toujours disponible. L’économie d’eau atteint jusqu’à 95 %.
  4. L’excédent d’eau peut être infiltré dans le sol, contribuant ainsi à la lutte contre l’assèchement des sols.
  5. La toiture végétale est esthétique et favorise la biodiversité. Ce cycle de l’eau apporte les nutriments nécessaires aux plantes, même en période sèche, évitant ainsi le gaspillage d’eau potable.

Phytoparking traite les eaux usées

Le projet de démonstration a été réalisé dans l'immeuble de bureaux d'Argex, où les eaux usées, principalement les eaux des toilettes, sont traitées par un Phytoparking®. Ce Phytoparking® traite toutes les eaux usées du bureau de 40 personnes dans 2 aires de stationnement.

La campagne de contrôle menée par l'Université de Gand montre que la qualité de l'eau est conforme à la législation flamande et qu'elle peut donc être rejetée dans les eaux de surface. Dans ce projet de démonstration, les eaux usées traitées sont pompées dans un bassin de plantes riveraines. Il s'agit d'un bassin avec des plantes aquatiques et 8 cm d'Argex. Le niveau de l'eau arrive juste en dessous des granulés, de sorte que les granulés sont gorgés d'eau et que les plantes aquatiques ont les pieds mouillés en permanence.

En été, lorsqu'il y a beaucoup d'évaporation et qu'il n'y a pas assez d'eau pour atteindre le toit, les granulés d'Argex permettent aux plantes de survivre plus longtemps en retardant la libération de l'eau. L'étude n'a pas montré d'épuration stable par le toit végétal riverain en termes d'élimination du carbone et de l'azote. Cela pourrait changer à l'avenir, lorsque les plantes seront plus matures.

Oeverplantendak IBIC
VITO a passé un an à contrôler les capteurs de température installés sur et dans les trois toits verts. Les résultats ont montré que la peau du toit sous la toiture végétale riveraine est restée la plus fraîche, jusqu'à 3 degrés Celsius de moins que sous un toit vert conventionnel pendant l'été (Photo : Rietland/IBIC).

En outre, l'IBIC a installé trois toits verts de 50 m² (un toit végétal extensif, un toit végétal intensif et un toit végétal riverain) sur le toit d'Argex. Pendant un an, VITO a surveillé les capteurs de température installés sur et dans les trois toits verts. Les résultats ont montré que la peau du toit sous la toiture végétale riveraine reste la plus fraîche, jusqu'à 3 degrés Celsius de moins que sous une toiture verte conventionnelle pendant l'été. En outre, le toit végétal riverain est plus léger et accroît la biodiversité. Ces trois arguments en font un nouveau type de toit vert intéressant.

Il est clair que l'utilisation circulaire de l'eau au niveau des bâtiments est une option viable en Flandre. En combinant intelligemment différents modules bleu-vert, il est possible de relever les défis du changement climatique.

Source : IBIC & Soprema

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